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Un an pour Jean-François Pressé à titre de PDG à l'Institut national des mines du Québec 

12 décembre 2019
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Un an après sa nomination par le ministre de l’Éducation, le 12 décembre 2018, le président-directeur général de l’Institut national des mines du Québec, Jean-François Pressé dresse un bilan de sa première année en poste. 

 

Appropriation de son rôle et de ses responsabilités 

 
D’entrée de jeu, M.Pressé mentionne se sentir « beaucoup plus à l’aise dans les fonctions de PDG de l’INMQ ». Si cela s’avérait un défi attrayant pour lui, il en fut aussi un déstabilisant. En effet, malgré son bagage et ses années d’expérience dans le milieu de l’éducation et de la formation minière, son nouveau mandat était un défi. Il note qu’avec les mois, la connaissance des dossiers et l’appropriation de la vision de l’INMQ se sont précisées, tout comme la concertation avec des partenaires et le rapprochement avec les entreprises minières.
 
 

Une notoriété reconnue

 
Si les douze premiers mois à titre de président-directeur général ont été chargés pour Jean-François Pressé, il retient notamment l’ampleur de tous les travaux réalisés par l’Institut depuis les dix dernières années. Il parle de la notoriété et de la crédibilité que l’Institut s’est construites au fil du temps et qu’il a pu constater tout au long de cette première année passée à la barre de l’INMQ. Le PDG est surpris de tout ce qui peut être fait par sa petite équipe de travail, de l’apport qu’elle apporte à l’ensemble de l’industrie minière et des établissements d’enseignement. 

 

La concertation, la rigueur et l’innovation

 
Dans le but d’améliorer la formation minière, il reste encore beaucoup à faire et M. Pressé est enthousiasmé de s’y attaquer. Il rappelle qu’un des principaux rôles de l’INMQ est la concertation. « Il faut continuer à marteler que la concertation entre les établissements d’enseignement de tous les ordres doit faire en sorte que les gens se parlent, se concertent, travaillent ensemble. », toujours en mentionnant qu’unir les forces de chacun va contribuer à l’amélioration de la formation minière et à la consolidation du réseau de l’éducation au Québec et à l’international. 
 
Jean-François Pressé a participé à deux missions depuis son entrée en fonction, la première était en janvier 2019, qui se voulait une exploration des avancées technologiques qui pouvaient influencer l’enseignement en participant au Consumer Electronic Show (CES) à Las Vegas, et la plus récente consistait à participer à la Mission organisée par 48e Nord International – Mines au Maroc, qui se déroulait en décembre 2019. Dans la planification stratégique de l’INMQ figure la promotion à l’international de l’offre de la formation minière au Québec. « C’est important pour nous d’être toujours à l’avant-plan, de connaître les nouvelles approches, les nouvelles idées, d’apporter le développement des projets innovants qui peuvent influencer la formation minière offerte par nos maisons d’enseignement. Également, on veut faire rayonner nos maisons d’enseignement à l’international et s’assurer que le Québec demeure un leader en formation minière. »

 

Les défis et projets de l’INMQ pour 2020 et la prochaine décennie

 
M.Pressé souligne que plusieurs défis seront présents dans les prochains mois et années, notamment le recrutement qui est et sera un enjeu très important afin de combler les besoins de main-d’œuvre avec du personnel qualifié et compétent. Il réitère l’importance des programmes de formations qui se doivent d’être encore plus en synergie avec le virage numérique amorcé dans les entreprises. Ces obstacles pourront se résoudre, selon lui, grâce à la concertation et à une vision partagée en interrelation avec les compétences à développer par la main-d’œuvre. M.Pressé rappelle que l’Institut a comme mission de soutenir le gouvernement en matière d’éducation dans le secteur minier. Pour réaliser sa mission, l’Institut doit contribuer à ce que l’enseignement minier au Québec évolue et demeure en cohérence avec les besoins d’une industrie minière québécoise de plus en plus tournée vers les applications industrielles 4.0. 
 
En 2020, l’équipe de l’INMQ travaillera sur des projets entourant les changements apportés par la 4e révolution industrielle, la cybersécurité, la reconnaissance des acquis et des compétences (RAC) avec des différents partenaires. Ainsi, se poursuivront les travaux de l’Institut qui vise à soutenir la formation minière, tout en influençant le système éducatif du Québec. La prochaine année sera toujours l’occasion pour l’Institut de demeurer à l’affût des avancées en automatisation, en intelligence artificielle ainsi que des autres technologies appelés à transformer l’industrie minière. Par ce fait, il invite à ouvrir l’œil sur le développement des nouvelles technologies qui seront à l’avant-plan dans les entreprises minières du Québec et dans les maisons d’enseignement afin de favoriser l’émergence de nouvelles formations innovantes. Le PDG prend également le temps de préciser que 2020 marquera les 10 ans d’existence de l’INMQ et il se dit stimulé à l’idée de projeter l’Institut pour les prochaines années.  
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