Hier, c'est avec engouement que l’Institut national des mines a participé au lancement virtuel de l'ouvrage intitulé « Modèle d’intervention – L’insertion sociale et professionnelle des travailleurs autochtones : des pistes claires pour contribuer concrètement et efficacement ».
Grâce à une collaboration des plus prometteuses avec Dre Émilie Deschênes, professeure universitaire, ainsi que la Commission de développement des ressources humaines des Premières Nations du Québec (CDRHPNQ), l’Institut national des mines démontre une fois de plus l’importance de la formation des Autochtones pour une meilleure employabilité dans le secteur minier.
Quelques faits saillants
Dans cet ouvrage, l’Institut national des mines s’est intéressé à l’employabilité de la main-d’œuvre autochtone sous l’angle de la formation. D’ailleurs, quatre sections figuraient dans le modèle d’intervention pour l’insertion sociale et professionnelle des Autochtones au travail :
1. Planifier,
2. Sécuriser culturellement,
3. Accompagner,
4. Former.
L'Institut s'est penché sur la section « Former », où deux grands thèmes ont été abordés :
1- le développement des compétences transversales, notamment les compétences interculturelles qui soutiennent l’accompagnement des travailleuses et travailleurs autochtones dans leur insertion surtout sociale;
2- le développement des compétences techniques qui soutiennent la main-d’œuvre dans son insertion surtout professionnelle.
De plus, ce livre reprend, notamment dans sa section consacrée à la formation, les sept caractéristiques de l’apprentissage :
1- l’apprentissage holistique;
2- l’apprentissage tout au long de la vie;
3- l’apprentissage fondé sur l’expérience;
4- l’apprentissage ancré dans les langues et les cultures autochtones;
5- l’apprentissage considérant la dimension spirituelle;
6- l’apprentissage comme activité collective;
7- l’apprentissage intégrant les savoirs autochtone et occidental.
*Rappelons que certaines références sont tirées de l’essai de l’Institut national des mines portant sur la sécurisation culturelle en formation minière publié en 2017.
L’attraction des Premières Nations dans la formation minière est un enjeu auquel travaille l’Institut national des mines depuis sa création. En ce sens, l’organisation poursuivra sa collaboration avec l’auteure de l’ouvrage, Mme Émilie Deschênes, en réalisant une nouvelle étude dans les prochains mois portant sur les facteurs de persévérance scolaire des apprenantes et apprenants autochtones en formation minière au Québec.
L’Institut national des mines désire remercier les partenaires de cette recherche sans qui le présent ouvrage n’aurait pu voir le jour :
Il est possible de se procurer le livre en librairie et de consulter gratuitement un extrait de la section « Former ». D'ailleurs, le livre sera traduit en anglais avec la participation financière de l'Institut national des mines, mais également de l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, la CDRHPNQ et le CSPNÉA.