JOURNÉE INTERNATIONALE DES FEMMES 2022

Directrice de l'URSTM ainsi que directrice administrative de l'IRME de l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue et membre du conseil d’administration de l’Institut national des mines
1. Selon vous, quel est l’apport des femmes dans le secteur minier et en formation minière au Québec?
Personnellement, je pense que l’apport des femmes dans le secteur minier est le même que celui des hommes. J’aime à penser que nous sommes égaux et que l’on a toutes et tous quelque chose à y apporter. Par ailleurs, puisqu’il s’agit d’un secteur où les emplois sont particulièrement bien rémunérés, la présence de femmes dans ce secteur leur permet d’améliorer leurs conditions de vie et par conséquent de générer de plus grandes retombées économiques et sociales pour le Québec et le Canada. D’un autre côté, j’espère que la participation des femmes en formation minière influence la relève féminine à tous les niveaux d’intervention dans ce secteur.
2. Qu’avez-vous accompli de plus significatif dans votre carrière en tant que femme?
Il y a bien entendu être partie en tente, pendant deux mois consécutifs, enceinte, pour faire de l’exploration minière au Nunavik en 1996 (rire), mais plus sérieusement, aujourd’hui, d’assurer la direction d’une unité de recherche et de services en technologie minérale (URSTM) dont la mission consiste à transférer vers le milieu preneur les meilleures pratiques en environnement minier. Cela se traduit par la gestion d’une équipe d’une vingtaine de professionnelles, professionnels, techniciennes et techniciens et la collaboration avec 16 professeures, professeurs, plusieurs compagnies minières et organismes gouvernementaux utilisateurs des résultats.
3. Nommez-nous 3 éléments qui vous rendent fière de participer à la mission de l’INMQ?
- Participer à l’évaluation des besoins en formation minière en général;
- Soutenir le développement de formations nécessaires au développement responsable du secteur minier, un secteur auquel je suis particulièrement attachée;
- Penser, de près ou de loin, participer à la formation du personnel hautement qualifié dans ce secteur.
4. Nommez-nous un coup de cœur de la formation minière au Québec?
Les études supérieures en environnement minier offertes par l’Institut de recherche en mine et en environnement (IRME) de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT). Ce sont celles qui me permettent aujourd’hui, comme à plusieurs femmes d’ici et d’ailleurs, de contribuer j’espère, à un développement minier responsable.
5. Que souhaitez-vous pour l’Institut national des mines dans les prochaines années?
Que l'Institut national des mines poursuive sa mission et dispose des ressources nécessaires au développement d’une offre complète de la filière (formation professionnelle, collégiale et universitaire).
Mme Jovette Godbout a débuté ses études en Technologie minérale, option géologie au Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue (CAT) pour ensuite effectuer un baccalauréat en génie géologique à l’Université Laval. Elle a travaillé quelques années en exploration minière, en tant que géologue de projet puis elle est retournée aux études pour faire une maîtrise en génie minéral à l’UQAT et un doctorat en sciences de l’environnement également à l’UQAT. Mme Godbout a enseigné en Technologie minérale pendant près de 10 ans puis elle occupe actuellement les postes de directrice de l’URSTM et directrice administrative de l’IRME à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscaminigue. Mme Jovette Godbout est membre du conseil d'administration de l'Institut national des mines depuis décembre 2020 et représente les secteurs de l'enseignement collégial et universitaire, concernés par le secteur minier.
