Estimation des besoins de main-d'oeuvre du secteur minier au Québec 2023-2028 - avec tendances 2033
Faits saillants
Au 31 décembre 2022, 17 711 effectifs miniers travaillaient dans le secteur minier.
De ce nombre, 95 % des effectifs miniers étaient répartis entre les trois principales régions minières de l’étude :
- Abitibi-Témiscamingue : 5 917 emplois;
- Côte-Nord : 4 683 emplois;
- Nord-du-Québec : 6 224 emplois;
- Autres régions à faible activité minière : 887 emplois (5 % restant).
POSTES À POURVOIR
- D’ici 5 ans (2023-2028), le secteur minier au Québec devra, selon l'estimation, pourvoir 14 358 emplois;
- D’ici 10 ans (2023-2033), le secteur minier au Québec devra, selon l'estimation, pourvoir 24 879 emplois.
BESOINS DE FORMATION SELON LES NIVEAUX DE SCOLARITÉ
D’ici 10 ans (2023-2033), le secteur minier au Québec devra pourvoir 24 879 emplois. De ce nombre :
- 56 % vont demander une formation professionnelle (13 986 emplois);
- 19 % vont demander une formation collégiale (4 578 emplois);
- 14 % vont demander une formation universitaire (3 515 emplois);
LES FORMATIONS LES PLUS DEMANDÉES SELON LE NIVEAU DE SCOLARITÉ
Diplôme d'études professionnelles (DEP)
DEP en extraction du minerai : le métier de mineur est le plus en demande. Il effectue notamment le forage, la sécurisation des galeries et l’opération de machinerie.
Diplôme d'études collégiales (DEC)
DEC en administration (paye/payable/facturation/ comptabilité)
Diplôme d'études universitaires (BAC)
Baccalauréat en géologie
TAUX DE REMPLACEMENT
D’ici 2028, 90 % des besoins de main-d’œuvre du secteur minier québécois seront reliés au remplacement. Ainsi, 12 944 postes des 14 358 postes devront être pourvus au cours d'ici 2028 pour combler ceux devenus vacants en raison des départs des travailleuses et travailleurs.
Finalement, 10 % des besoins résulteront de nouveaux postes à combler reliés à la projection du bilan des gains et pertes d’emplois attribuables aux ouvertures et fermetures de mines, ce qui représente 1 031 nouveaux emplois.
Complément d'information :
Cette étude est coordonnée par le Comité sectoriel de main-d’œuvre de l’industrie des mines et l'Institut national des mines. Elle a été réalisée par la Table jamésienne de concertation minière.