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L’émergence de nouveaux partenariats représente l’une des principales tendances dans le dernier rapport des Tendances générales en formation minière 

14 décembre 2022
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L’émergence de nouveaux partenariats représente l’une des principales tendances dans le dernier rapport des Tendances générales en formation minière

Val-d’Or, le 14 décembre 2022 – L’Institut national des mines (INMQ) diffuse aujourd’hui la publication « Tendances générales en formation minière. Rapport semestriel réalisé à partir de la veille informationnelle – du 3 février 2022 au 23 juin 2022 ». Représentant la 9e édition de la série des Tendances générales en formation minière, ce rapport semestriel synthétise les articles repérés par l’équipe de l’Institut en ce qui a trait aux nouveautés et aux tendances se dessinant dans le secteur minier à l’échelle nationale et internationale. Par la publication de ce rapport, l’Institut cherche à mieux cerner les éléments permettant l’évolution de la formation minière offerte au Québec tout en s’assurant de sa qualité.

 

L’émergence de nouveaux partenariats entre diverses organisations représente l’une des principales tendances révélées par cette veille. Les organisations deviennent à la fois de plus en plus spécialisées numériquement et de plus en plus ouvertes à collaborer et à partager leur expertise.

 

Les outils d’intelligence artificielle, les plateformes et le développement de compétences techniques demeurent les tendances remarquées depuis déjà plusieurs mois dans la veille informationnelle. Les compétences techniques et transversales restent également essentielles au marché du travail du 21e siècle, notamment dans le secteur minier. Le nombre de plateformes virtuelles augmente et elles sont de plus en plus utilisées. Les initiatives et partenariats se multipliant permettent aux personnes apprenantes d’acquérir des compétences touchant notamment le numérique, le sens critique, la santé et la sécurité au travail de même que l’utilisation de logiciels immersifs innovants et de plateformes Web.

 

Les investissements structurants en formation minière recensés proviennent autant d’organisations publiques que d’entreprises privées. Des mesures concrètes permettent d’ailleurs de soutenir le virage numérique du réseau éducatif. Le Cégep virtuel et la mise à profit de l’intelligence artificielle au service du réseau scolaire ne sont que quelques exemples répertoriés. La prise en compte de l’impact des nouvelles technologies pour actualiser la formation se traduit par l’apport important de la recherche et de l’innovation, et la collaboration et la concertation sont des enjeux incontournables pour y parvenir en alliant des acteurs publics et privés.

 

Les modes d’enseignement utilisés transparaissent également dans la veille informationnelle de l’Institut et peuvent influencer l’évolution de la formation minière. La formation en ligne, l’enseignement à distance, la formation hybride, les vidéos éducatives accompagnées de trousses pédagogiques et le recours aux outils de simulation sont toujours autant utilisés. De plus, de nouveaux programmes et instances ont vu le jour dans les derniers mois en lien avec les sujets de recherche de l’Institut national des mines, notamment l’Institut d’intelligence appliquée de l’Université Concordia où seront étudiées les questions liées à la gouvernance en matière d’intelligence artificielle. Il est également possible de citer à cet égard la refonte complète du baccalauréat en informatique offert à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) réalisée afin de mieux répondre aux besoins du marché du travail.

 

Véritable bassin de main-d’œuvre potentiel, les personnes apprenantes autochtones ont également retenu l’attention de la veille informationnelle. Au cours des derniers mois, les résultats de l’Enquête sur le développement de la main-d’œuvre et de l’emploi des Premières Nations ainsi que diverses initiatives en éducation autochtone ont été relevés dans le rapport.

 

Les tendances technologiques de l’industrie minière les plus diffusées depuis février 2022 demeurent les données, l’intelligence artificielle, l’automatisation, les engins miniers, le transport et les opérations autonomes ou télécommandées. Cependant, l’accent est mis également sur d’autres types de technologies associées aux engins miniers électriques ou aux énergies renouvelables (microréseau d’énergie hybride [éoliennes, panneaux solaires, etc.], dispositifs de stockage énergétique sur batteries). D’ailleurs, il est envisageable que la mise en exploitation d’une mine utilisant des sources d’énergies 100 % renouvelables puisse désormais être un objectif atteignable dans un futur proche. Ces tendances technologiques auront certainement des incidences sur l’évolution de la formation.

 

Pour chaque rapport semestriel produit, l’Institut national des mines propose, à partir des grandes tendances relevées, des pistes susceptibles d’orienter ses recherches. Voici les trois pistes retenues dans le cadre de la sortie de ce rapport :

 

1. Observer les initiatives des établissements d’enseignement et de l’industrie minière quant à la diversification des personnes apprenantes et à l’embauche d’une main-d’œuvre diversifiée;

 

2. Poursuivre la documentation à propos des programmes d’enseignement qui intègrent l’intelligence artificielle à leur cursus d’apprentissage;

 

3. Évaluer les retombées de la collaboration soutenue entre divers partenaires tels que les gouvernements, les entreprises privées et les établissements d’enseignement.

 

Grâce à ce rapport, l’Institut national des mines demeure à l’affût des tendances mondiales en éducation plus précisément liées au secteur minier et remplit son rôle-conseil auprès des ministres de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, respectivement M. Bernard Drainville et Mme Pascale Déry. L’Institut national des mines entend également contribuer, par l’entremise de cette publication, à maintenir les hauts standards de qualité de la formation minière au Québec. Il est possible de consulter les faits saillants de la publication « Tendances générales en formation minière. Rapport semestriel réalisé à partir de la veille informationnelle – 3 février 2022 au 23 juin 2022 » sur le site Web de l’Institut.

 

L’Institut national des mines a pour mission de soutenir le gouvernement dans l’exercice de sa responsabilité en matière d’éducation dans le secteur minier. Il a notamment pour mandat de maximiser la capacité de formation de la main-d’œuvre, en optimisant les moyens disponibles et en les utilisant selon une vision concertée de tous les acteurs du secteur minier.

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Source :  
Karine Lacroix, conseillère stratégique en communication |Institut national des mines            
819 825-4667, poste 2904, lacroix.karine@inmq.gouv.qc.ca | www.inmq.gouv.qc.ca

L’émergence de nouveaux partenariats représente l’une des principales tendances dans le dernier rapport des Tendances générales en formation minière
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