L’Institut national des mines lance un projet de recherche portant sur la cybersécurité en formation minière

Dans le rapport From technology to people: The new frontier in mining cyber risk (2017), la firme de conseil Willis Towers Watson soulignait que la vaste majorité des entreprises investissaient afin d’améliorer leurs infrastructures de cybersécurité, mais que malgré tout, elles se considéraient tout de même vulnérables face aux cyberattaques. Ce paradoxe découle du fait que ces applications technologiques ne sont pleinement efficaces que si elles sont utilisées par une main-d’œuvre pleinement qualifiée[1].
Considérant la présence de plus en plus importante de données produites par les nouvelles technologies dans l’industrie minière, la protection de ces données nécessite le développement de nouvelles compétences chez la main-d’œuvre minière actuelle et future. Mais quelle est la place accordée à la protection des données numériques dans la formation minière au Québec?
Quelle place accordons-nous à la protection des données numériques?
Ayant pour objectif principal de documenter la place qu’occupe actuellement la cybersécurité dans la formation offerte aux étudiantes et aux étudiants, l’Institut national des mines a invité des établissements d’enseignement québécois offrant de la formation professionnelle et collégiale à participer à son projet de recherche traitant sur le sujet portant sur la cybersécurité en formation minière.
Grâce à ces données, l’Institut national des mines pourra faire un état de la situation sur la présence des notions de cybersécurité dans les programmes de formation minière au Québec dans la perspective de situer le Québec à l’échelle internationale. Finalement, ce projet révélera certainement des pistes d’action et de recherche pour favoriser le développement des compétences en cybersécurité dans la formation minière québécoise et permettra à l’Institut national des mines de conseiller le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur sur le sujet.
Dix établissements d’enseignement
Visant plus précisément une dizaine d’établissements d’enseignement du Québec offrant de la formation professionnelle ou collégiale, ce projet d’envergure ne serait pas possible sans leur contribution. La recherche s’effectuera par questionnaire en ligne, au cours des prochaines semaines auprès de personnes ciblées dans chaque établissement d’enseignement. D’ailleurs, l’Institut national des mines reconnaît l’engagement des établissements d’enseignement du Québec à l’actualisation de l’offre de formation pour répondre aux besoins du secteur minier.
Pour plus d’informations sur le projet, il est possible de joindre M. Nicholas Théroux, conseiller à l’innovation et à la recherche.
[1] Willis Towers Watson (2017). From technology to people: The new frontier in mining cyber risk.
