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La mise en place de l’Institut national des mines : regard du premier PDG Jean Carrier 

4 février 2021
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Premier président-directeur général de l’Institut national des mines de 2010 à 2013, M. Jean Carrier

M. Jean Carrier a voué toute sa carrière au monde de l’éducation en occupant successivement les fonctions d’enseignant en éducation physique, directeur d’écoles primaire et secondaire, directeur de polyvalente et directeur du Service des ressources humaines au sein de différentes institutions d’enseignement pour terminer sa vie professionnelle comme président-directeur général de l’Institut national des mines (INMQ) de 2010 à 2013; années qui représentent la mise en place des bases de l’INMQ. Tout au long de sa carrière de gestionnaire, M. Carrier a toujours cru à l’importance du travail d’équipe actualisé par une gestion dite participative; prérequis au développement du sentiment d’appartenance des individus envers leur organisme.  Aujourd’hui à la retraite, M. Carrier nous partage sa riche expérience des trois premières années de l’INMQ.

 

Parlez-nous des débuts de l’Institut national des mines : Quels étaient les premiers défis que vous avez rencontrés?

La volonté gouvernementale de mettre sur pied ce nouvel organisme était inspirée de la volonté de doter l’industrie minière d’une main d’œuvre diplômée, possédant les compétences qui permettront de répondre aux besoins de cette industrie qui se trouve au cœur d’une révolution industrielle. Il fallait donc rallier tous les intervenants autour d’un intérêt commun : doter le Québec de programmes de formation qui répondront aux besoins actuels et futurs de l’industrie minière pour développer une synergie entre eux qui convergerait vers un intérêt commun : faire évoluer la formation qui mène vers le secteur minier. Ce premier grand défi consistait à mobiliser tous les intervenants à travailler dans le même sens dans le plaisir et dans un esprit de collaboration.

 

Donnez-nous des exemples de réalisation issus de cette concertation.

L’exemple le plus probant est l’implication sérieuse et dédiée des membres du conseil d’administration dans le développement du premier plan stratégique. La concertation et le travail d’équipe entre les représentants des trois ordres d’enseignement du monde de l’éducation et les représentants du secteur minier ont permis de rassembler tous les administrateurs autour d’un plan qui, en bout de ligne faisait l’unanimité au sein du CA. Ainsi, le développement de cette nouvelle concertation a permis de rendre convergents les intérêts qui au départ nous semblaient divergents en plus d’établir les bases d’un nouveau réseau de collaboration interministérielle (Éducation - Emploi - Ressources naturelles).

 

Quels sont les éléments dont vous êtes le plus fier?

  • D’avoir doté cet organisme de bases solides et une bonne crédibilité nationale et maintenant internationale.

  • Que le premier plan stratégique ait été pertinent et que sa durée de vie a même été prolongée de deux années.

  • Que la thématique de départ soit toujours d’actualité : vers une formation d’avant-garde.

  • Que les intérêts divergents au départ soient devenus convergents, permettant de réaliser la mission confiée en 2010 par le gouvernement du Québec.

  • D’avoir mis en place une veille stratégique conviviale traduite en bulletins mensuels à l’égard de la technologie, de la formation et des avancées scientifiques dans le domaine minier.

  • D’avoir contribué au développement de certains modules de formation de la FMTM à distance et d’avoir jeté les bases de la formation de superviseurs miniers à distance.

 

Selon vous, quelle est la plus grande force de l’Institut national des mines ?

Du personnel dédié et professionnel contribuant à faire évoluer sans cesse la recherche en formation en lien avec les nouvelles technologies émergentes dans le monde minier et les nouvelles façons d’apprendre. Avoir un conseil d’administration formé de membres dédiés et compétents qui perpétuent cet esprit de concertation et de collaboration, et ce, malgré les nombreux changements qui se sont produits depuis les dix dernières années. Finalement, il est fort intéressant de constater que L’Institut, fruit d’une orientation contenue dans la stratégie minérale du gouvernement du Québec parue à la fin des années 2000, soit devenu dix ans plus tard un joueur indispensable dans le développement d’une formation d’avant-garde qui vise à doter l’industrie minière de ressources humaines diplômées, compétentes et capables d’adaptation. Ce constat, garant d’un futur fort prometteur, vient donner raison à celles et ceux qui, en plus de croire en sa pertinence, ont directement contribué au développement de l’Institut national des mines.

Premier président-directeur général de l’Institut national des mines de 2010 à 2013, M. Jean Carrier
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TYPE : Articles
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