Le présent avis constitue une contribution visant à mieux soutenir les établissements d’enseignement du Québec dans le développement de leur offre de formation minière sur la scène internationale. La formation minière offerte au Québec se démarque à l’échelle internationale et contribue à faire de la province une juridiction de choix pour les investissements miniers canadiens et internationaux.
Constats majeurs de l’internationalisation de la mission
La présence soutenue de l’Institut national des mines sur la scène internationale, associée à sa renommée grandissante découlant de ses nombreuses publications et missions exploratoires, a eu pour effet d’accroître le nombre de demandes de collaboration et de partenariats en provenance de l’international reçues par l’Institut. En effet, les gouvernements du Royaume du Maroc, de la République de Côte d’Ivoire, de la République du Mali, de la République du Ghana, de la République fédérale du Nigeria et de la République du Burkina Faso ont manifesté une volonté de construire une collaboration avec l’Institut.
Tout d'abord, l’image de marque de la formation minière québécoise à l’international gagnerait à s’inscrire dans le cadre plus large d’une stratégie mise sur pied par un organisme neutre et sans intérêt financier jouant un rôle d’ambassadeur auprès des gouvernements et des organismes étrangers à la recherche d’expertise en formation minière sur la scène internationale.
De plus, l’offre de formation minière du Québec à l’international pourrait être optimisée si les établissements d’enseignement de la province bénéficiaient d’un accompagnement de la part d’un levier gouvernemental comme l’Institut afin d’élaborer des stratégies appropriées pour se démarquer à l’international.
Recommandations s’inscrivant dans le mandat
Les recommandations préconisent que l’Institut national des mines anime un réseau international élargi. Celui-ci diffuserait la stratégie de marque positionnant avantageusement le savoir-faire québécois en matière de formation minière à l’échelle internationale notamment auprès des pays ayant conclu avec l’Institut national des mines des ententes de collaboration dans le domaine de la formation minière.
L’Institut national des mines recommande également que son conseil d’administration compte dorénavant en son sein le sous-ministre des Relations internationales et de la Francophonie ou la personne désignée par celui-ci, et ce, dans un souci de faciliter la coordination des activités internationales de l’Institut avec la ministre responsable de planifier, d’organiser et de diriger l’action du gouvernement à l’international.