JOURNÉE INTERNATIONALE DES FEMMES 2022
PORTRAIT DE CHRISTINE DUCHESNEAU
Présidente-directrice générale de l’Institut national des mines
1. Selon vous, quel est l’apport des femmes dans le secteur minier et en formation minière au Québec?
L’apport de la femme dans tous secteurs confondus notamment le secteur minier a permis de remodeler la façon de travailler, d’intervenir et de construire. La sensibilité des femmes met au cœur de ses actions l’être humain et son potentiel. L’éducation au Québec repose depuis toujours sur une majorité de femmes qui veillent, avec leurs collègues masculins, à former la société de demain. Le travail des femmes a notamment permis à des générations de développer leurs connaissances et leurs capacités afin qu’ils puissent s’épanouir dans leurs carrières et contribuer à un Québec fort.
2. Qu’avez-vous accompli de plus significatif dans votre carrière en tant que femme?
En janvier dernier, je suis devenue la première présidente-directrice générale de l’Institut national des mines. Ce fût pour moi un honneur de pouvoir accéder à ce poste qui a pour mandat de conseiller les ministres de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur du Québec concernant la formation minière favorisant le plein potentiel du développement minier québécois. Contribuer à l’épanouissement des travailleuses et travailleurs miniers, actuels et futurs, en favorisant leur développement professionnel, et ce, grâce à une formation de qualité offerte au Québec, est une mission des plus emballantes et porteuse de sens.
3. Nommez-nous 3 éléments qui vous rendent fière de participer à la mission de l’INMQ?
- Le rayonnement de l’organisation depuis sa création en 2010 est un atout enviable. La rigueur de ses travaux de recherche et sa promotion ont certainement contribué à ce rayonnement;
- L’agilité de cette organisation du gouvernement du Québec qui est en mesure de proposer des sujets de recherche novateurs et centrés sur les besoins de l’industrie actuels et futurs;
- La qualité des membres du conseil d’administration qui proviennent du secteur minier, du secteur de l’éducation, d’associations et d’instances gouvernementales ainsi que son équipe est significative. En tout temps, ils veillent à atteindre les objectifs pour répondre au mandat de l’organisation.
4. Nommez-nous un coup de cœur de la formation minière au Québec?
Plusieurs projets de formation me viennent en tête. Cependant, l’Institut a collaboré notamment à la mise en place et la promotion des simulateurs d’engins miniers pour apprendre à opérer en toute sécurité. Aujourd’hui, les centres de formation professionnelle du Québec ont adopté ce mode d’enseignement et vont encore plus loin dans l’utilisation d’outils pédagogiques novateurs comme la réalité augmentée.
5. Que souhaitez-vous pour l’Institut national des mines dans les prochaines années?
Je souhaite que tout le Québec puisse bien mesurer la qualité de la formation offerte par nos établissements d’enseignement du Québec qui usent de stratégies pour enseigner différemment et qui adaptent leur contenu de cours afin de bien répondre aux besoins d’une industrie en constant changement. L’Institut national des mines brille depuis déjà plusieurs années grâce à sa vivacité, sa volonté de concerter tous les milieux et la rigueur dans la réalisation de toutes ses actions.
Détentrice d’une maîtrise en gestion des organisations et d’un diplôme d’études supérieures spécialisées en administration publique, Mme Christine Duchesneau a déposé en 2015 un mémoire portant sur les facteurs susceptibles de contribuer à l’éclatement du plafond de verre décrivant ainsi le plafonnement de carrières des femmes. Ayant occupé les fonctions de directrice des bureaux de Services Québec de Val-d’Or et de Senneterre au ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale durant 12 ans, Mme Duchesneau est devenue le 19 janvier 2022, la première femme nommée à titre de présidente-directrice générale de l’Institut national des mines. Son rôle lui permet de siéger également comme membre du conseil d’administration de l’organisation.
