JOURNÉE INTERNATIONALE DES FEMMES 2022

Directrice des politiques minières au ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles et membre du conseil d’administration de l’Institut national des mines
1. Selon vous, quel est l’apport des femmes dans le secteur minier et en formation minière au Québec?
Les innovations amenées par la transformation numérique modifieront de façon importante plusieurs métiers et professions du secteur minier, permettant ainsi aux femmes d’occuper une place encore plus prépondérante dans des emplois occupés traditionnellement par des hommes.
2. Qu’avez-vous accompli de plus significatif dans votre carrière en tant que femme?
En tant que directrice des politiques minières au ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles, je suis contente de contribuer à un projet d’envergure pour le Québec, soit la mise en œuvre du Plan québécois pour la valorisation des minéraux critiques et stratégiques 2020-2025. Les mesures qui y sont prévues permettront au Québec non seulement de disposer des minéraux nécessaires à la mise en œuvre de ses stratégies et de ses grandes politiques en transition énergétique et technologique, mais aussi d’assurer une mise en valeur soutenable et éthique de ces ressources si indispensables à notre sécurité et à notre vitalité socioéconomique. Les mesures du Plan seront déployées en collaboration étroite avec nos partenaires des secteurs scientifique, industriel et minier, de même qu’avec les communautés locales et autochtones. L’accès à une main-d’œuvre qualifiée dans le secteur minier représente un des éléments essentiels pour assurer sa mise en œuvre.
3. Nommez-nous 3 éléments qui vous rendent fière de participer à la mission de l’INMQ?
- Les efforts déployés par l’INMQ pour s’assurer de l’évolution des programmes de formation dans le domaine minier en fonction des défis d’aujourd’hui;
- Le souci que l’offre de formation dans le domaine minier puisse faciliter l’intégration d’une main-d’œuvre diversifiée et augmenter notamment la présence des femmes, des communautés autochtones et des immigrants;
- Le travail pour identifier de nouveaux sujets de recherche en matière de formation minière afin de s’assurer que le secteur minier québécois demeure innovant et compétitif.
4. Nommez-nous un coup de cœur de la formation minière au Québec?
C'est difficile de mettre de l’avant qu’une seule formation, que ce soit de niveaux professionnelle, collégiale ou universitaire, l’offre de formation minière au Québec est riche et diversifiée et permet d’accéder à des emplois de qualité et bien rémunérés.
5. Que souhaitez-vous pour l’Institut national des mines dans les prochaines années?
L’Institut national des mines joue un rôle de premier plan pour s’assurer que les programmes d’éducation dans le secteur minier répondent bien aux enjeux d’aujourd’hui et de demain que sont les changements climatiques, la transformation numérique, le respect de hauts standards concernant les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance, pour n’en nommer que quelques-uns.
Je souhaite davantage de collaboration entre notre organisation et celle de l’Institut national des mines afin de contribuer à l’attractivité des jeunes du Québec dans un métier ou une profession qui mène au secteur minier québécois. Je souhaite également que notre industrie continue à briller grâce à la formation minière et aux compétences développées au Québec.
Directrice des politiques minières au ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles depuis novembre 2020, Mme Claude Barnard oeuvre dans la fonction publique québécoise depuis 20 ans. Ayant une maîtrise en science de l’administration (MBA) de l’Université Laval, elle siège au conseil d'administration de l'Institut national des mines à titre de représentante du sous-ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles du Québec depuis 2022.
