JOURNÉE INTERNATIONALE DES FEMMES 2022
Présidente-directrice générale de l'Association minière du Québec et membre du conseil d’administration de l’Institut national des mines
1. Selon vous, quel est l’apport des femmes dans le secteur minier et en formation minière au Québec?
Les femmes abordent les problèmes différemment des hommes, ce qui permet d’enrichir les échanges et discussions menant ensemble à de meilleurs résultats.
De plus, les femmes sont plus minutieuses avec les équipements de travail et cette façon de faire des femmes permet de réduire les coûts d’entretien des équipements tout en prolongeant leur vie utile.
2. Qu’avez-vous accompli de plus significatif dans votre carrière en tant que femme?
En 2012, j’ai accepté le défi d’être la première femme présidente-directrice générale de l’Association minière du Québec. J’ai à ce moment joint une industrie majoritairement masculine, dynamique et inclusive.
Disons que ma première année a été très occupée, pour ne pas dire mouvementée, alors que le nouveau gouvernement au pouvoir a décidé de réviser en profondeur la Loi sur les mines et Loi sur l’impôt minier. Le secteur minier étant tout nouveau pour moi, j’ai donc dû faire mes classes très rapidement afin de bien remplir mon rôle de porte-parole de l’industrie minière au Québec. Cette période a été très significative pour moi et mon évolution dans ce nouveau poste d’autorité.
3. Nommez-nous 3 éléments qui vous rendent fière de participer à la mission de l’INMQ?
- Fière de pouvoir contribuer à un meilleur arrimage des programmes de formation minière avec les besoins de l’industrie;
- Fière des réalisations de l’INMQ. C’est une petite équipe efficace et productive;
- Fière du chemin parcouru par le conseil d’administration. Les échanges y sont toujours riches et stimulants.
4. Nommez-nous un coup de cœur de la formation minière au Québec?
« Les Saisons des peuples », bien que cette formation ne s’adresse pas qu’au secteur minier, je l’ai trouvée enrichissante d’un point de vue autant personnel que professionnel. L’industrie minière étant le plus grand employeur des peuples autochtones, je considère cette formation comme essentielle à une meilleure compréhension des différences culturelles permettant une meilleure intégration de travailleurs et travailleuses autochtones.
5. Que souhaitez-vous pour l’Institut national des mines dans les prochaines années?
Je souhaite que l’Institut continue de faire évoluer la formation minière et la perception des institutions d’enseignement par rapport à l’industrie minière.
Si le passé de l’Institut est garant du futur, je n’ai aucun doute qu’il pourra être un modèle de référence national et international de concertation et d’innovation en matière de formation pour la filière minérale.
Détentrice d’une maîtrise en administration des affaires et d’un baccalauréat en génie chimique, Mme Josée Méthot est la présidente-directrice générale de l’Association minière du Québec depuis 2015. Ingénieure pendant 25 ans, Mme Méthot a démontré un engagement significatif envers l'Institut national des mines avec une rigueur remarquable où elle veille à la qualité des travaux. En plus de siéger à titre de représentante des associations d’employeurs du secteur minier, elle occupe les fonctions de présidente du comité stratégique et d’analyse de projets de l’Institut national des mines. Elle est membre du conseil d'administration de l'Institut depuis le 21 décembre 2019.
