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Marjorie Alies | Technicienne principale, Génie minier, ArcelorMittal Exploitation minière Canada 

2 mars 2023
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Marjorie Alies | Technicienne principale, Génie minier, ArcelorMittal Exploitation minière Canada

Programme de formation minière :
Technologie minérale, option géologie
Cégep de Sept-Îles et Cégep de Thetford

Lieu de résidence : Fermont

Pays d’origine : France, Perpignan

Titre d’emploi actuel : Technicienne principale, Génie minier, ArcelorMittal Exploitation minière Canada

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La formation minière

Pourquoi étudier au Québec?

J’ai découvert le Cégep de Sept-Îles. Il tenait un kiosque dans ma ville. C’était un salon des études supérieures. Je me suis dit tout de suite : « Ça m’intéresse, je veux faire ça! » C’était le mélange parfait de mon envie de voyage et d’une passion partagée avec mon père : la géologie.

Qu’as-tu le plus apprécié de la formation minière québécoise?

Au Québec, j’aimais le fait que ce soit un programme technique de trois ans qui allie théorie et pratique. L’aspect pratique est vraiment important, nous avons droit à plusieurs sorties sur le terrain. De plus, j’ai eu la chance de faire mes deux premières années au Cégep de Sept-Îles et de terminer ma formation au Cégep de Thetford dans la spécialisation « géologie ».

 

« J’ai une formation de trois ans qui me permet un travail bien rémunéré.
C’est ce qui me manquait en France dans ce domaine-là »

- Marjorie Alies
Technicienne principale, Génie minier, ArcelorMittal Exploitation minière Canada

 


Quel est ton plus beau souvenir du Québec?

Le plus beau souvenir qui me vient en tête est en fait la rencontre avec nos professeurs. Lors de mes études au Cégep de Thetford, nous avons visité la chute Montmorency. Nous avons pu apprendre dans le cadre naturel. Quant au Cégep de Sept-Îles, il nous a permis de visiter le bord du fleuve. Apprendre entourée de la nature, c’est un beau souvenir pour moi.

 

Que retiens-tu de la formation reçue?

J’aime la géologie, mes connaissances en cette matière et le fait de pouvoir les réappliquer lors de mes vacances. Par exemple, lors d’un séjour en Gaspésie, j’ai pu utiliser les connaissances acquises en géologie pour interpréter ce que je voyais du paysage.

 

Quelle est la chose qui t’a le plus marquée dans ton parcours scolaire?

La relation professeur-élève est complètement différente. J’arrivais de la France et je n’y étais pas habituée. Cela n’a rien à voir avec les classes en France. Il m’a fallu un moment d’adaptation. Les relations sont plus faciles au Québec. Nous pouvons poser des questions et échanger avec les professeurs. D’ailleurs, ils ont de l’expérience terrain et c’est agréable d’apprendre avec eux.

 

Parle-moi de la personne la plus significative durant ta formation au Québec.

J’ai eu la chance de côtoyer plusieurs professeurs avec lesquels je me suis bien entendue. Je me souviens d’une professeure de géologie, Manon Boulianne, qui avait une manière particulière de donner ses cours. En fait, elle partageait ses connaissances. Elle ne lisait pas la théorie, elle racontait son expérience et nous apprenait des choses. Elle nous permettait d’apprendre par nous-mêmes et de développer notre compréhension et notre intérêt.

Que dirais-tu à une personne désirant choisir une formation minière donnée au Québec?

Je l’encouragerais à se lancer dans ce domaine. J’ai adoré personnellement la formation technique. Si je n’avais pas eu cet emploi, j’aurais poussé mes connaissances encore plus loin. Le domaine minier au Québec, c’est intéressant!

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Parle-moi de ton travail.

En quoi consiste ton emploi?

Je travaille depuis trois ans chez ArcelorMittal Exploitation minière Canada dans un département qui combine arpentage, géologie, géotechnique et dynamitage. Quand on est technicien minier, on peut toucher à tous ces aspects du métier. Cela me permet d’apprendre de nouvelles choses.

J’occupe un poste qui est associé à la géologie. Je récolte des données et je les retranscris pour les planificateurs miniers. Actuellement, je me prépare à un nouveau rôle où je vais réaliser de l’échantillonnage de forage, identifier les copeaux de forage et faire les plans géologiques.

Qu’est-ce qui te passionne au quotidien dans ton travail?

Ce qui est agréable, c’est le fait que nous sommes en mesure de gérer notre travail. Nous avons une liste de tâches et nous sommes libres d’organiser nos journées. Il n’y a pas de routine, on apprend toujours de nouvelles choses. Dernièrement, j’ai appris comment faire fonctionner la base de données et je suis maintenant en mesure d’acquérir de nouvelles données. Dès que nous montrons un intérêt, nous pouvons faire évoluer notre poste.

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Après tes études, quel a été ton premier emploi?

Mon premier stage : Axor (FNX), firme de génie-conseil (dans le département « environnement ») à Sept-Îles dans la région de la Côte-Nord.

Mon deuxième stage : Osisko à Lebel-sur-Quévillon dans la région du Nord-du-Québec

 

Qui a eu le plus d’influence sur toi dans ton parcours scolaire ou même au travail?

Mes parents m’ont toujours soutenue. J’ai aussi eu des conseils d’un peu tout le monde. Dès que je vois une occasion, je la saisis. Durant les sept dernières années, je suis passée par plusieurs endroits différents.

 

Plus jeune, te voyais-tu dans ce métier? Si oui, cela correspond-il à tes attentes? Si non, que voulais-tu faire comme métier?

Lors du Salon des études supérieures de Montpellier, qui était à deux heures de route de chez moi, j’ai fait ce choix de carrière. Donc à 17 ans! Auparavant, j’avais visité plusieurs salons avec mes parents et je n’avais jamais envisagé ce métier.

Je n’avais aucun plan B en France. C’était devenu une évidence que c’était ce que je voulais réaliser comme plan.

J’ai donc obtenu un prêt étudiant en France et effectué les démarches d’immigration pendant un an. J’ai sollicité un prêt à la banque pour avoir le document requis afin d’être indépendante. Dès les deuxième et troisième années de mon parcours scolaire au Québec, je travaillais en même temps pour subvenir à mes besoins financiers. Tous les efforts mis ont valu la peine.

J’ai eu de la chance lors de la fin de mes études de pouvoir postuler pour l’emploi offert chez ArcelorMittal. Le métier correspond à mes attentes et je dirais plus que je pensais.

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