Jayson Jizdny | Propriétaire de l’entreprise SCARE

Programme de formation minière :
Technique du génie électrique – automatisation et contrôle
Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue
Lieu de résidence : Nouvelle-Calédonie, Nouméa
Titre d’emploi actuel : Propriétaire de l’entreprise SCARE
La formation minière

Qu’as-tu le plus apprécié de la formation minière québécoise?
Tout ce que j’ai fait durant ma formation me sert aujourd’hui. La formation québécoise est un autre monde. Les enseignants ont une expérience professionnelle. Ils savent de quoi ils parlent, ils sont très présents et disponibles pour les étudiants.
Je retiens aussi le côté pratique, c’est une formation technique. Ça me sert tous les jours.
Quel est ton plus beau souvenir du Québec?
L’hiver, c’était beau! Ça me manque. Il faisait froid et j’aimais ça. Il y a plusieurs activités possibles. Été comme hiver, il y avait toujours quelque chose à faire. Les gens sont vraiment accueillants. Étant un passionné de pêche, je voulais apprendre de nouvelles techniques de pêche. La pêche sur la glace est bien différente de la pêche en Calédonie. L’hiver, nous sommes dans une cabane à pêche et on attend que ça morde pour sortir!
En Ontario, à quelques heures de route, il y a aussi les chutes du Niagara. C’est magnifique et les paysages aussi.
« Tout ce que j’ai fait durant ma formation me sert aujourd’hui. La formation québécoise est un autre monde. Les enseignants ont une expérience professionnelle. Ils savent de quoi ils parlent, ils sont très présents et disponibles pour les étudiants. »
- Jayson Jidzny
Propriétaire de l’entreprise SCARE
Que retiens-tu de la formation reçue?
Il faut toujours chercher la base avant de s’attaquer aux éléments plus complexes pour solutionner un problème sur un équipement. On a tendance à se creuser la tête dès le départ, mais il faut d’abord voir les fonctions de base.
Quelle est la chose qui t’a le plus marquée dans ton parcours?
La simplicité et l’ouverture d’esprit des gens ainsi que la beauté des paysages.
Parle-moi de la personne la plus significative durant ta formation au Québec.
J’ai rencontré deux personnes significatives. Je me souviens des cours de mon enseignant Réjean Guénette en électronique. Il était vraiment très intelligent, toujours disponible. Son expérience professionnelle était extraordinaire. Durant ses vacances, il démarrait des usines, c’était une machine! Grâce à lui, nous avons pu réaliser des calculs, découvrir les dimensions des équipements, développer la partie d’instrumentation comme les débitmètres et les capteurs pour la pression. Je retiens aussi les cours de dépannage avec Donald Veillette; il nous proposait des machines en panne et nous devions trouver le problème. Finalement, il y avait Pierre Milot, l’enseignant comique du programme.
Que dirais-tu à une personne désirant choisir une formation minière donnée au Québec?
Fonce, c’est une expérience de vie à faire!
Qu’est-ce qui te manquerait si tu n’avais pas étudié au Québec?
Cette formation m’a permis d’avoir une ouverture d’esprit et, pour moi, ça a été extraordinaire. Je suis parti d’ici, j’étais « moyen-faible » dans toutes les matières et je suis revenu avec le cerveau gonflé, plein de connaissances et ouvert sur le monde.
Avec le recul, qu’est-ce que tu ferais différemment?
Je serais resté au Québec pour y vivre.

Parle-moi de ton travail.

En quoi consiste ton emploi?
Je suis propriétaire de l’entreprise de services SCARE depuis 2019. Mon travail consiste à réaliser de la maintenance industrielle. Je fais l’installation et la vente de matériel et d’équipements en plus de m’occuper des lignes d’alimentation. Dans le secteur minier, j’interviens sur les sites pour le transport d’équipements en utilisant entre autres des ponts roulants. Sur le territoire de la Nouvelle-Calédonie, nous avons plusieurs usines de métallurgie (nickel), dont la Société Le Nickel (SLN), à Nouméa, mais aussi plusieurs sites miniers.
Qu’est-ce qui te passionne au quotidien dans ton travail?
Le fait de redonner « vie » à un équipement et le sentiment de satisfaction que cela procure. Souvent, des machines semblent obsolètes, mais on y travaille quelques heures et elles finissent par redémarrer!

Après tes études, quel a été ton premier emploi?
En 2013, j’ai commencé comme technicien en maintenance dans une entreprise fabriquant des chauffe-eaux solaires. Je faisais notamment de la plomberie.
Qui a eu le plus d’influence sur toi dans ton parcours scolaire?
Mon père qui m’a toujours poussé à en faire plus.
Plus jeune, te voyais-tu dans ce métier? Si oui, cela correspond-il à tes attentes? Si non, que voulais-tu faire comme métier?
Comme tous les enfants, je voulais être pilote d’avion.