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Investir dans la formation minière pour la prospérité de l’industrie au Québec 

18 mai 2023
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Investir au Québec dans le secteur minier signifie investir dans un moteur économique important qui est soutenu d’abord par une maind’oeuvre qualifiée en mesure d’utiliser adéquatement les technologies favorisant la productivité. Pour parvenir à explorer, exploiter et traiter le minerai à l’ère de l’automatisation et de la robotisation, la main-d’oeuvre actuelle et future reçoit dans nos établissements d’enseignement, soit les centres de formation professionnelle, les cégeps ou les universités de partout au Québec, une formation initiale de qualité. L’expertise québécoise et son savoir bénéficient d’une notoriété attrayante grâce à un large éventail de programmes de formation et d’études. Par l’entremise de l’Institut national des mines et de ses recherches, le Québec veille à actualiser la formation minière dispensée et encourage ainsi les établissements d’enseignement public à parfaire leurs programmes.

 

La formation québécoise connue et reconnue

Être en lien direct avec le terrain est l’un des facteurs favorisant la connaissance du milieu et permettant d’arrimer les besoins de l’industrie à l’offre de formation disponible. Dans une volonté de concertation des partenaires de l’Institut national des mines, regroupant des intervenants du secteur minier, de l’éducation et du gouvernement du Québec, des études fondées sur des données permettent d’identifier les compétences nécessaires à un secteur minier plus vert, plus durable et efficient. Grâce à leurs équipes, les établissements d’enseignement proposent également des solutions pour augmenter l’efficacité des entreprises du secteur minier et notamment améliorer leurs pratiques en matière d’environnement. La formation minière permet ainsi de faire du Québec un exemple à suivre en matière d’innovation et de vitalité.

Les travaux reconnus par les pairs

Le 14 février dernier, le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, a vanté la vivacité et la rigueur des travaux de l’Institut national des mines. Depuis sa création en 2010, l’Institut a été l’un des visionnaires de l’industrie minière au Québec et de la formation à développer. Dès 2014, l’Institut s’est penché sur l’utilisation des simulateurs dans l’enseignement afin de former des opérateurs miniers, un poste clé dans toute exploitation minière à ciel ouvert ou souterraine. Précurseur d’un mode d’enseignement novateur, le simulateur est aujourd’hui bien présent dans les centres de formation professionnelle et est mis au service des entreprises minières qui l’utilisent pour le perfectionnement ou l’apprentissage de la conduite des nouveaux engins miniers disponibles. D’autres technologies favorisant l’apprentissage ont également émergé au cours des dernières années et sont utilisées en formation. On parle ici de vidéos 360 degrés, de réalité augmentée et de réalité virtuelle.

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Photo: MacLean | Sur cette image, nous apercevons un camion bétonnière (modèle TM3), un véhicule minier électrique conçu par le manufacturier canadien MacLean.

Les tendances du secteur minier et l’impact sur la formation

Les modes d’enseignement se sont diversifiés ainsi que les compétences nécessaires pour évoluer dans l’industrie. Après une mission exploratoire en 2017 en Australie, l’Institut a réalisé une publication marquante faisant état de la transformation numérique et des compétences du 21e siècle dans le secteur minier. En présentant les dernières tendances en matière d’implantation de nouvelles technologies, de moyens à mettre en oeuvre et de ressources à mobiliser pour réussir le passage au numérique, cette publication a su démontrer que, sans la formation et sans une main-d’oeuvre qualifiée, il est difficile d’investir dans le secteur minier au Québec. Et que dire des tendances actuelles? Au regard de la volonté ministérielle de valoriser les minéraux critiques et stratégiques, la recherche effectuée par les centres de recherche des établissements d’enseignement ainsi que l’adaptation des programmes d’études et de formation contribuent encore une fois à ce virage. Mettre l’accent sur la formation et l’adapte pour bien répondre au développement du secteur minier québécois constituent un incontournable. Déjà un an s’est écoulé depuis la diffusion du portrait des engins miniers hybrides et électriques dans le secteur minier au Québec. Que de chemin parcouru depuis! Considérant que, d’ici 2030, les mines actives et les nouveaux projets ont l’intention d’accroître significativement leur flotte d’engins hybrides et électriques, il est important de préparer la main-d’oeuvre à ce changement. En ce sens, une nouvelle formation, soit une attestation d’études professionnelles (AEP) ayant pour nom Mécanique d’engins de chantier hybrides et électriques, verra le jour d’ici 2024 au Centre de formation professionnelle de la Baie-James. Cette nouvelle formation fait suite à notre avis ministériel recommandant au gouvernement du Québec de soutenir les initiatives de formation visant le développement de programmes qualifiants relatifs à l’entretien des engins hybrides et électriques et ce, en plus d’enclencher le processus de mise à jour du programme de formation professionnelle en Mécanique d’engins de chantier (DEP). Ainsi, le personnel en mécanique aura tout en main pour développer des savoirs et des compétences pour l’entretien des engins miniers hybrides et électriques. 

Photo: MacLean | Sur cette image, nous apercevons un camion bétonnière (modèle TM3), un véhicule minier électrique conçu par le manufacturier canadien MacLean.
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L’opération à distance est de plus en plus présente dans l’industrie minière québécoise et nécessite des compétences spécifiques. Le complexe minier LaRonde d’Agnico Eagle est un bel exemple.

Sans compétences adaptées et sans connaissances à l’égard de cette nouvelle technologie, il est difficile d’envisager que les entreprises minières verront leur parc inclure de plus en plus d’engins électriques et réduire ainsi leur empreinte environnementale. Cependant, les premiers pas ont déjà été faits au Québec. L’exemple du complexe minier LaRonde d’Agnico Eagle limitée suscite l’intérêt. Une première chargeuse-navette fonctionnant entièrement à l’électricité y est désormais en place. Malgré quelques défis rencontrés pour adapter les engins au contexte minier et même acquérir les engins eux-mêmes, le secteur minier a le désir de faire autrement et c’est entre autres grâce à la formation de sa main-d’oeuvre et à sa polyvalence qu’il y parviendra. En terminant, rappelons-nous qu’investir dans la formation, c’est opérer de façon plus efficiente grâce à la technologie disponible, c’est réduire notre empreinte environnementale en revisitant les procédés et en trouvant des solutions aux problèmes détectés, c’est adapter nos pratiques en ressources humaines pour favoriser l’insertion socioprofessionnelle du plus grand nombre tout en croyant à leur développement professionnel et c’est offrir un secteur minier québécois novateur et responsable observé partout dans le monde.

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