Les 10 nouvelles diffusées cet été, à consulter!
1. L’industrie minière prévoit 100 000 emplois d’ici 2035
Les Affaires | 25 juin 2025
Le célèbre slogan « 100 000 emplois » de Robert Bourassa, qui avait marqué les esprits lors de la campagne électorale de 1970, promettait de créer autant d’emplois avant la fin de l’année suivante grâce à son « projet du siècle » : l’aménagement des grands chantiers hydroélectriques de la Baie-James. Cinquante-cinq ans plus tard, cette ambition pourrait être revisitée par l’industrie minière canadienne. En effet, selon le Conseil des ressources humaines de l’industrie minière (RHiM/MiHR), le secteur devra recruter 100 000 nouveaux travailleurs au cours de la prochaine décennie. [Lien]
2. Première cohorte diplômée en Mécanique d’engins de chantier hybrides et électriques!
CFP Baie-James | 22 août 2025
Le Centre de formation professionnelle de la Baie-James (CFPBJ) célèbre la réussite de sa première cohorte diplômée en mécanique d’engins de chantier hybrides et électriques. Cette attestation de 600 heures, offerte en alternance travail-études, forme des spécialistes capables de diagnostiquer, entretenir et réparer des équipements modernes à systèmes électriques et haute tension. Soutenu par une subvention gouvernementale et des partenaires miniers et industriels, notamment le CSMO Mines, le programme répond aux besoins croissants en main-d’œuvre qualifiée dans un contexte de transition énergétique. [Lien]
3. Nouveauté : deux formations en mécanique dès 2026 à La Sarre
Ici Radio-Canada | 8 août 2025
À compter de l’automne 2026, le Centre de formation professionnelle du Lac-Abitibi, situé à La Sarre en Abitibi-Témiscamingue, proposera deux nouvelles formations en mécanique, axées sur l’entretien et la réparation de camions ainsi que d’engins hybrides et électriques. Offertes actuellement dans seulement quatre autres centres de formation professionnelle au Québec, ces formations permettront aux diplômés d’accéder à des emplois tant dans le domaine du transport routier que dans l’industrie minière. D’ici là, le CFP doit se doter des équipements et des infrastructures nécessaires à la mise en place de ces programmes, une préparation qui s’échelonnera jusqu’en 2026-2027. [Lien]
4. Un laboratoire unique en intelligence artificielle industrielle!
Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue | 4 juin 2025
L’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue a lancé à Rouyn-Noranda en juin dernier, le laboratoire DIFIA (Données industrielles, Fiabilité et Intelligence Artificielle), une approche unique au Québec. Ce nouveau pôle de recherche vise à soutenir les secteurs industriel, minier et public dans leur transition numérique en offrant des solutions sur mesure pour optimiser les procédés, prévenir les pannes et renforcer la sécurité, notamment grâce à l’IA, la robotique, les capteurs intelligents et les jumeaux numériques.
L’équipe multidisciplinaire, regroupant des experts en génie et en gestion, concentrera ses travaux autour de trois axes : la maintenance intelligente, le contrôle de systèmes autonomes et l’exploitation de données industrielles. DIFIA se positionne ainsi comme un moteur d’innovation pour les entreprises régionales, les aidant à gagner en efficacité, en sécurité et en compétitivité.[Lien]
5. Le Centre RAIL, partenaire clé de l’innovation sur la Côte-Nord
Centre d’expertise ferroviaire RAIL | 19 juin 2025
Les 10 et 11 juin, le Camp Innovation Sept-Îles, première initiative de ce type organisée par l’UQAC, a rassemblé les actrices et les acteurs régionaux ainsi que les talents locaux autour de projets d’innovation sur la Côte-Nord. Le Centre d’expertise ferroviaire RAIL, affilié au Cégep de Sept-Îles, y a joué un rôle actif : son directeur a participé au panel « Parcours de l’innovation : de l’idée à la commercialisation », co-animé par Axelys, mettant en lumière l’importance des partenariats entre la recherche et l’industrie.
Parallèlement, l’Institut technologique de maintenance industrielle (ITMI) tenait son deuxième colloque sur la gestion des actifs, centré sur « La technologie au service des bonnes pratiques », où plusieurs projets innovants ont été présentés, avec le lancement en direct du balado « Entre deux maintenances ».
Cette première édition du Camp Innovation a confirmé le dynamisme de la région de la Côte-Nord et la capacité du Centre RAIL à stimuler la créativité, renforcer les collaborations et favoriser l’émergence d’initiatives porteuses pour le développement économique et technologique. [Lien]
6. Encourager les femmes dans l’industrie minière : portrait de Joanie Côté, Coordonnatrice environnementale principale chez Eldorado Gold Québec
International WIM | 22 juillet 2025
Joanie Côté, coordonnatrice principale en environnement chez Eldorado Gold Québec, a découvert sa passion pour la géologie lors d’un voyage autour du monde. Après un début de carrière en ingénierie à Montréal, elle a choisi l’Abitibi-Témiscamingue pour être plus proche du terrain et promouvoir une industrie minière durable. Responsable de la conformité environnementale et de la sensibilisation des employés, elle milite pour la diversité et souhaite encourager davantage de femmes à intégrer le secteur. Joanie valorise le travail d’équipe, l’innovation et l’impact positif sur la communauté. Mère de deux filles, elle conseille aux jeunes femmes de rester curieuses, d’oser poser des questions et de faire entendre leur voix pour avancer avec courage. [Lien]
7. La formation continue, moteur de développement professionnel
Revue gestion HEC Montréal| 10 juin 2025
Dans un environnement professionnel en constante évolution, la formation continue est un levier stratégique de développement de carrière. Au-delà des compétences techniques, elle favorise un enrichissement personnel par des apprentissages formels et informels, conformément au modèle 70-20-10, où 90 % des acquis proviennent d’expériences réelles et d’échanges. Les besoins évoluent avec l’expérience : les débutants se concentrent sur les savoir-faire techniques, tandis que les professionnels aguerris développent des compétences transversales, telles que l’intelligence émotionnelle, nécessaires aux postes de gestion.
Pour surmonter les obstacles (temps, motivation, parcours scolaire), il est essentiel de fixer des objectifs clairs, suivre un plan structuré et mobiliser un soutien organisationnel adéquat. La formation continue représente ainsi un investissement crucial pour améliorer la performance individuelle et organisationnelle, renforcer l’employabilité et accroître la satisfaction professionnelle. [Lien]
8. Pistes pour soutenir la transition entre les ordres d’enseignement
Conseil supérieur de l’éducation | 13 juin 2025
Cet avis souligne que la transition entre le secondaire et le collégial représente à la fois une conclusion et un nouveau départ pour l’étudiante ou l’étudiant, impliquant un double ajustement : de la part de celui-ci ou celle-ci pour s’adapter à son nouvel environnement, et du système pour mieux l’accueillir. Si le renouveau pédagogique au secondaire est nécessaire, il ne suffit pas : il faut aussi garantir la cohérence entre les curriculums, les pratiques d’évaluation et les critères d’admission des deux ordres.
Le document accentue sur la diversité des profils étudiants, qui vont au-delà du simple parcours académique, incluant la culture technologique, le statut de travailleur ou citoyen. Il recommande de créer des passerelles plus flexibles, telles que la reconnaissance des acquis et des ponts entre DEP et DEC, ainsi que de renforcer les mesures de soutien. [Lien]
9. Une nouvelle chaire de recherche sur le géoenvironnement minier en régions froides à l’UQAT
Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue | 2 juin 2025
L’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) a obtenu une Chaire de recherche du Canada sur le « Géoenvironnement minier des régions froides », dirigée par le professeur Vincent Boulanger Martel de l’Institut de recherche en mines et en environnement. Annoncée en mars dernier par le ministre François-Philippe Champagne, cette chaire vise à développer des solutions adaptées aux défis des activités minières en milieux nordiques et arctiques, notamment en lien avec le pergélisol et les cycles de gel-dégel.
Le programme combinera recherche fondamentale, essais sur le terrain, modélisation et surveillance environnementale, afin de soutenir l’industrie, les autorités publiques et les experts-conseils vers une exploitation minière plus durable. Il est financé à hauteur de 600 000 $ par le Programme des chaires de recherche du Canada et 322 500 $ par la Fondation canadienne pour l’innovation. [Lien]
10. L’industrie minière en Saskatchewan mise sur l’innovation pour attirer les talents
The star Phoenix | 2 juin 2025
Alors que la demande mondiale pour des ressources comme la potasse, l’uranium et les terres rares stimule l’industrie minière en Saskatchewan, le manque de main-d’œuvre qualifiée freine sa croissance. Selon la Saskatchewan Mining Association, 15 000 nouveaux travailleurs seront nécessaires d’ici dix ans.
Pour relever ce défi, des initiatives novatrices voient le jour. Cameco, en partenariat avec le Saskatchewan Indian Institute of Technologies, pilote un programme de formation destiné à dix femmes autochtones à la mine Rabbit Lake. Ce projet illustre une volonté claire : miser sur la diversité, la formation locale et des approches inclusives pour bâtir l’avenir du secteur minier. [Article en anglais : Lien]