Bâtir ensemble la relève minière : repenser la formation, l’attraction et l’ancrage régional 

Le 18 novembre dernier, lors de Québec Mines + Énergie 2025, organisé par le ministère des Ressources naturelles et des Forêts (MRNF), l'Institut national des mines a organisé, en collaboration avec le Ministère, une séance de conférences sur la relève minière et la formation.

Cette séance a permis de réunir des acteurs clés de la formation, de l’emploi, du développement régional et des communautés autochtones. Les participantes et les participants étaient invités à réfléchir collectivement afin de mieux arrimer les besoins du secteur aux réalités des territoires, de rapprocher les offres de formation des bassins d’emploi, de soutenir les transitions professionnelles et de renforcer l’attractivité du secteur minier auprès de nouveaux profils.  

De l’idée à l’impact : la table de concertation Formation main-d’œuvre en action

Lors de la conférence intitulée : « De l’idée à l’impact : la Table de concertation formation main-d’œuvre en action », la conseillère à la maximisation des retombées économiques du MRNF, Véronique Morency, a pu démontrer l’importance d’unir les différents organismes gouvernementaux et associations autour d’une Table de concertation portant sur la question de la formation et de la main-d’œuvre dans l’industrie minière. Ce lieu de concertation a permis d’offrir un levier à des initiatives portées par des organismes de la Table afin de les faire connaître, augmenter leur rayonnement et approfondir des sujets de recherche qui n’auraient pu être étudiés sans un soutien financier supplémentaire.

Programme de reconnaissance Karahkwa

La chargée de projet de la Commission de développement des ressources humaines des Premières Nations du Québec, Vanessa Thomas, est venue proposer le programme Karahkwa qui célèbre les collaborations entre les employeurs, les travailleuses et travailleuses des Premières Nations et Inuit. Il vise à promouvoir les bonnes pratiques et à favoriser des environnements de travail inclusifs et sécurisants. Il valorise les bonnes pratiques d’intégration et contribue à la mise en place d’environnements de travail culturellement sécurisants.

Rehaussement et reconnaissance des compétences vers la qualification : quand l’éducation tend la main au secteur minier

Grâce à la Table de concertation Formation main-d’œuvre, il a été possible de collaborer étroitement avec les centres d’expertises de reconnaissance des acquis et des compétences en formation professionnelle. Geneviève Dionne, conseillère pédagogique en reconnaissance des acquis et des compétences du Centre de services scolaire de la Capitale, a présenté la démarche de reconnaissance des acquis et des compétences qui permettent de reconnaître les acquis et compétences des travailleuses et travailleurs expérimentés.

Comment les innovations révolutionnent-elles la formation?

Par la suite, la directrice Suzie Therriault et la conseillère en communication, Isabelle Albran du Comité sectoriel de main-d'oeuvre de l'industrie des mines (CSMO Mines) ont présenté des innovations en formation des établissements d’enseignement du Québec et du CSMO Mines. Il a notamment été question d’apprentissage par simulation.

Panel - Bâtir ensemble la relève minière : repenser la formation, l’attraction et l’ancrage régional

Pour clore l’événement, le panel animé par la coordonnatrice Communication et partenariat stratégique de l’Institut national des mines, Karine Lacroix, a mis de l’avant l’audace et l’importance du partenariat avec l’industrie afin de former adéquatement la relève, favoriser son attraction dans les programmes de formation, mais aussi collaborer à l’ancrage régional des travailleuses et travailleurs du secteur minier dans les principales régions minières du Québec. Merci aux panélistes de leur implication : Martin Richard du Centre de formation professionnelle Val-d’Or, Sophie Tremblay du Cégep de Sept-Îles et Simon Dumais de l’Université Laval !

Cette séance a permis de valoriser des initiatives porteuses et des partenariats inspirants tout en mettant en lumière les leviers pertinents à activer pour que le Québec minier puisse compter, aujourd’hui et demain, sur une main-d’œuvre compétente, mobilisée et profondément ancrée dans ses territoires.