Portrait de Ronan Déroff, géologue et chef de projet chez Ressources Cartier 

Natif de la région de Bretagne en France, Ronan est arrivé au Québec en 2007 dans le cadre de ses études à l’UQAM. Sa rencontre avec l’équipe de Ressources Cartier sera déterminante pour la suite de sa carrière. Passionné de géologie et de géomatique, il découvre la région de l’Abitibi-Témiscamingue et choisit de s’y installer.

De la théorie à la pratique

Après l’obtention d’une licence en géologie à l’Université de Brest en France, Ronan souhaite poursuivre ses études pour approfondir ses connaissances dans un domaine
qui le passionne : la géologie. Le cours de maîtrise en exploration et gestion des ressources minérales donné à l’Université d’Orléans l’a attiré, entre autres, car il offrait la possibilité d’un stage au Québec. Seuls 12 étudiants allaient être sélectionnés pour le stage en sol québécois et Ronan comptait en faire partie.

Le stage de 4 mois à l’UQAM fut un élément déclencheur pour Ronan qui, en 2007, mettait les pieds au Canada pour la première fois. Habitué aux enseignements théoriques de l’université française, il découvre les facettes de la pratique en géologie par les camps de terrain et les expériences scientifiques. Il en apprend également davantage à propos des cycles miniers, des influences politiques et économiques du secteur qui le préparent pour le marché du travail. Ces quelques mois l’ont convaincu, il souhaite demeurer au Québec et y travailler dans le secteur minier.

Le saut en entreprise

Quelques mois plus tard, Ronan fait la rencontre de Philippe Cloutier, président et chef de la direction de Ressources Cartier et Philippe Berthelot, vice-président exploration. Ce dernier deviendra son superviseur de stage en entreprise. La compagnie junior alors en démarrage lui offrait beaucoup de possibilités. Cette expérience de travail a confirmé son souhait d’y faire carrière. Une fois son stage complété et avec son diplôme en main, Ronan est invité à joindre l’équipe de Ressources Cartier de manière permanente. C’est ainsi qu’en 2008, il s’établit officiellement à Val-d’Or et commence son emploi en tant que géologue stagiaire.

Le travail au quotidien

Ronan se considère chanceux et apprécie grandement son emploi. « L’entreprise me plaît et l’ouverture du président me permet d’occuper plusieurs responsabilités et de m’épanouir au travail. » Sa formation lui permet d’accomplir non seulement les tâches de géologue, mais aussi de réaliser plusieurs autres activités connexes telles que la gestion des budgets, la planification des travaux d’exploration et la supervision d’employés. Il participe également à la rédaction des communiqués de presse et aux
opérations de communication.

Les compétences essentielles

Au cours de ses années d’expérience chez Ressources Cartier, Ronan a appris à maîtriser
des logiciels de géomatique. Cet aspect augmente beaucoup sa polyvalence au travail et il recommande aux futurs géologues de s’y intéresser. « La polyvalence peut permettre de diversifier les tâches que l’on accomplit pour s’adapter au contexte. Cela pourrait éventuellement permettre de survivre aux crises économiques. » Pour Ronan, les compétences liées au savoir-être sont également très importantes. Développer son esprit critique, travailler en équipe, être rigoureux et apprendre à faire confiance aux gens sont des qualités essentielles pour réussir.

Que lui réserve l'avenir?

« Au début, mon objectif de carrière était de fonder ma propre entreprise junior d’exploration, mais après 10 ans dans le domaine, et plusieurs périodes de crises minières traversées, je constate que la présidence d’une compagnie
minière n’est peut-être pas adaptée à mon profil. » Aujourd’hui, Ronan est bien au fait des surprises que peuvent réserver les cycles miniers, mais il souhaite demeurer dans ce secteur qui le passionne. Il est heureux de se lever chaque matin pour travailler chez Ressources Cartier et espère y demeurer encore longtemps. Au fil des ans, son souhait est d’augmenter ses responsabilités en administration afin d’occuper, un jour, un poste de gestionnaire ou de directeur. « J’aime vulgariser la géologie, intégrer et synthétiser l’information et élaborer la vision et la stratégie à adopter. Je projette d’occuper un poste qui me permettrait de faire ça. »

D’un point de vue plus personnel, bien que Ronan trouve « difficile » le climat hivernal de l’Abitibi-Témiscamingue, il souhaite demeurer au Québec. Il a d’ailleurs obtenu sa citoyenneté canadienne en octobre 2016 et a entrepris de fonder sa famille à Val-d’Or.