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Portrait de Mathieu Bergeron, mécanicien d'usine aux fournaises chez Rio Tinto Fer et Titane 

25 août 2016
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Originaire de Saint-Victoire-de-Sorel près de Sorel-Tracy, Mathieu Bergeron savait à l’adolescence que la mécanique était un domaine dans lequel il évoluerait plus tard. Après des soirées à étudier pour réussir ses cours du secondaire, il a entrepris un DEC en technologie de maintenance industrielle au Cégep de Trois-Rivières pour ensuite compléter un DEP en soudage-montage et un ASP en soudage haute-pression. Parcours d’un mécanicien d’usine aux ambitions professionnelles.

Se former pour être plus polyvalent

Dès son entrée au cégep, Mathieu avait choisi un programme de formation qui lui permettrait d’explorer plusieurs domaines : la métallurgie, la soudure, l’hydraulique, la pneumatique et le dessin industriel. « J’étais manuel au secondaire. Je savais réparer des tracteurs et j’aimais les travaux physiques comme bûcher du bois », le mécanicien d’usine aux fournaises chez Rio Tinto Fer et Titane (RTFT).

Durant ses étés comme étudiant, il a eu l’opportunité d’être embauché comme
stagiaire chez ce principal fabricant de matières premières. Au cours de sa formation, de ses stages en entreprise et de ses emplois d’été, Mathieu s’est particulièrement intéressé à la soudure. Ce qui l’a mené, après l’obtention de son diplômé d’études collégiales, à se spécialiser en obtenant un DEP en soudure. « Je savais que pour travailler chez Rio Tinto, il fallait avoir des connaissances en soudure et en montage. Je voulais travailler là. Il faut mettre les efforts nécessaires, pour obtenir ce que l’on veut », renchérit le mécanicien d’usine.

Depuis plus de 65 ans, l’entreprise Rio Tinto Fer et Titane évolue comme producteur de matières premières destinées à l’industrie du dioxyde de titane, de fonte, d’acier et de poudres métalliques de haute qualité. C’est plus de 1 700 employés qui œuvrent dans cette industrie, dont plus d’une centaine de mécaniciens. Le travail de Mathieu consiste à réaliser de la maintenance préventive. Il doit observer, analyser et prévenir les problèmes qui pourraient survenir sur la route des transports, nommée ainsi puisque c’est le parcours que prend le minerai de l’entrée à l’usine jusqu’à la production de son produit fini. « Pour faire de la mécanique préventive, il faut vérifier l’état des courroies, des rouleaux, des poulies, des moteurs et des réducteurs de l’usine. Le bruit est un bon indicateur pour nous dire si un bris a eu lieu ou aura lieu. C’est pour ça que la prévention est importante afin d’éviter les bris. On fait tout pour atteindre cet idéal! », explique Mathieu.

Le mécanicien d’usine doit veiller à ce que la production soit efficace. Il le fait en observant le convoyeur où le minerai est recueilli, en analysant le tamis de minerai et en vérifiant l’état des fournaises. Il s’agit d’effectuer l’entretien et l’inspection pour ensuite compiler des données dans un système informatique qui seront par la suite acheminées aux gestionnaires pour la planification des travaux. Par le récit de ses différents travaux, on peut affirmer que, outre ses connaissances techniques, Mathieu doit aussi posséder des aptitudes telles : le sens de l’observation, le souci du détail, la minutie dans l’exécution de ses travaux et un très grand sens des responsabilités.

Le travail de Mathieu l’amène à travailler à la fois seul et parfois avec toute une équipe. Pour lui, le travail d’équipe permet d’unir les forces de chaque personne pour trouver des solutions. Mathieu met l’accent notamment sur la reconnaissance dans son milieu de travail. « C’est l’fun quand un collègue vient nous voir pour qu’on l’aide à régler un problème. On reçoit de la reconnaissance de cette façon, mais c’est aussi de reconnaître le travail des gestionnaires. Si nous trouvons des solutions ensemble, on peut ainsi donner une certaine stabilité à l’entreprise », mentionne Mathieu.

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