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Les cycles miniers et l'attirance exercée par le baccalauréat en géologie 

18 mai 2016
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Les inscriptions annuelles au baccalauréat en géologie compilées entre 2000 et 2014 varient du simple au triple. L’Institut national des mines explique ces variations importantes par l’influence des cycles miniers sur l’attirance exercée par cette formation universitaire.  

L’Institut constate également qu’il existe un important décalage entre les différentes phases d’un cycle minier et les variations annuelles du nombre d’inscriptions en géologie. Si on se reporte à l’année 2000, on constate que l’attirance exercée par cette formation universitaire a diminuée progressivement de 94 inscriptions annuelles dans l’une ou l’autre des universités québécoises à 50 en 2003. Ce nombre s’est maintenu à peu près inchangé jusqu’en 2008. Pourtant la tendance à la hausse des investissements miniers était amorcée dès 2004 et à compter de 2007, ces investissements annuels avaient franchi le seuil de 419 M$ au-delà duquel la création d’emploi en géologie est assurée. 

C’est seulement à compter de 2009 que l’importance des investissements en exploration minière commença à exercer une influence significative sur le nombre d’inscriptions au baccalauréat en géologie. En effet, entre 2009 et 2014, le nombre d’inscriptions augmenta régulièrement pour atteindre 181 annuellement. Pourtant le financement de l’exploration qui avait connu un bref repli en 2009 était devenu vraiment difficile depuis la fin de 2012, ce qui suggère un décalage minimum de 2 ans pendant un cycle minier à la baisse.

Les cycles miniers et le nombre de diplômes émis en géologie

L’influence des cycles miniers est important sur l’attirance du baccalauréat en géologie, mais modérée sur le nombre annuel de diplômés. En effet, lorsque le nombre d’étudiants inscrits est élevé, le taux d’abandon après la première année du baccalauréat est également élevé, de sorte que moins de 50 % de ceux qui s’inscrivent à la première année en géologie poursuivent jusqu’à l’obtention du diplôme. Au contraire, durant les périodes creuses pendant lesquelles cette formation exerce moins d’attrait le pourcentage de diplômés peut atteindre 85 %.   
 
Globalement, sur la période de 15 ans qui va de 2000 et 2014, entre 32 et 73  diplômes furent émis annuellement, la moyenne se situant à 47, ce qui semble suffisant pour répondre aux estimations les plus récentes des besoins de main d’œuvre pour ce corps d’emploi.

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