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Industrie 4.0 compétences numériques et emplois du futur 

13 septembre 2018
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Au cours des prochaines années, le secteur minier, à l'instar des autres industries au Québec, connaîtra une nouvelle vague de transformation. Les technologies numériques associées aux démarches d'amélioration continue et d'optimisation des procédés poseront alors des défis cruciaux en matière de développement et de mise à niveau de la main-d'oeuvre.  La numérisation des entreprises minières aura des conséquences importantes sur les compétences requises pour occuper plusieurs postes. Elle imposera notamment la mise en place de programmes de la main-d’œuvre. Identifier dès maintenant les nouvelles compétences des travailleurs qui permettront de soutenir la transformation numérique est établissements d’enseignement publics, les professionnels de l’orientation et les départements de formation et de ressources humaines de l’industrie.

Les technologies numériques permettent déjà de dégager l’opérateur de certaines tâches pénibles et répétitives pour qu’il se consacre à des tâches à du métier s’ajoutent de nouvelles compétences numériques, essentielles pour réussir la transition vers l’industrie 4.0. Seules les entreprises qui sauront maintiendront leur accès au personnel qualifié nécessaire à leurs opérations.

Compétences numériques, pourquoi?

Plus qu’une simple tendance, les compétences numériques constituent un incontournable dans la transition en cours vers une automatisation accrue
habiletés techniques des individus en situation professionnelle. Plus spécifiquement, elles représentent la capacité d’un travailleur à employer ses con
des technologies numériques pour :
1. analyser, sélectionner et évaluer de manière critique des données numériques;
2. résoudre des problèmes;
3. développer de nouvelles connaissances collaboratives et s’engager dans des pratiques organisationnelles 

Développer cette capacité implique une maîtrise des interactions entre trois grandes familles de compétences numériques, les compétences techniques Les compétences techniques consistent à savoir utiliser les technologies de manière efficace, efficiente, sûre et adaptée. Elles sont nécessaires à l’ex la résolution de problèmes en utilisant les outils numériques proposés dans le cadre du travail. Il peut également s’agir d’effectuer des opérations de stockage de fichiers ou de consulter des bases de Les compétences collaboratives se rapportent à la capacité des individus à collaborer et à résoudre des problèmes dans des environnements numériques. Elles renvoient à la compréhension des enjeux associés à la compétences consistent à recevoir, à modifier et à transmettre des informations par plusieurs moyens numériques dans une dynamique de travail collaborative.

Les compétences cognitives concernent la capacité à sélectionner, à interpréter et à évaluer l’information numérique. La maîtrise des compétence d'avoir les habiletés et d'afficher les attitudes requises pour lire, localiser, sélectionner, interpréter, intégrer, créer, stocker et évaluer les données. Ces compétences réfèrent donc à la littératie et la numératie dans un environnement numérique. Ces trois grandes familles de compétences numériques interagissent entre elles. Par conséquent, il est nécessaire d’envisager les compétences numériques.

L’importance de la formation

La transition numérique exige davantage qu’un énième plan de formation en entreprise. Elle suppose un projet d’éducation au numérique construit en
un meilleur arrimage entre les besoins des entreprises et les compétences acquises en contexte de formation initiale en établissement d’enseignement réseau de l’éducation et les besoins en matière de compétences numériques exprimés par les entreprises minières débute donc avec la promotion. 

Transformation des professions et des métiers du secteur minier

Dans plusieurs secteurs d’activité, l’automatisation, la robotisation et les technologies de l’information créent de nouveaux types d’emploi. En 2013, le  % des élèves du primaire occuperaient des emplois qui n’ont pas encore été inventés. Environ 50 % des activités de travail courantes sont technique actuelles (MGI, 2017). Dans l’industrie minière canadienne, environ 52 % des tâches pourraient être automatisées (Brookfield Institute, 2017).

Les emplois touchés par l’automatisation ne disparaîtront pas entièrement. Les tâches manuelles dans des environnements prévisibles seront davantag réaliseront toujours les tâches relatives à ces emplois, qui sont actuellement impossibles à automatiser. En général, ces tâches sont associées à des préalable et les aptitudes professionnelles. En se basant sur ce qui précède, on peut donc présumer que les postes demandant uniquement un diplôm rares qu’actuellement, tandis que ceux nécessitant des diplômes d’études collégiales ou universitaires seront plus nombreux.

Actuellement, la transformation de la nature du travail dans le secteur minier touche surtout l’automatisation et le contrôle à distance des opérations. Les opérateurs et les techniciens en maintenance d’équipements, en traitement des données, en analyse des systèmes et des processus et en contrôle e exercés à partir de consoles situées dans des centres d’opération à distance.

Des changements importants auront un impact sur certaines tâches exécutées jusqu’ici de façon manuelle, celles du mineur sous terre par exemple. Dé à distance, il lui sera possible de continuer à effectuer son travail depuis la surface au moment des dynamitages souterrains. Les opérateurs de ch effectuer leur activité sous terre, mais aussi programmer leur équipement à la fin de leur quart de travail afin d’être en mesure, une fois remontés à la s distance. Ainsi, le mineur peut continuer sa tâche en toute sécurité, même si les conditions souterraines ne permettent pas la circulation de travailleurs.

De nouveaux emplois verront le jour et auront nécessairement un impact sur la formation donnée aux prochains diplômés de formation minière. Des co dans une grande variété d’occasions, aussi bien dans la vie personnelle que professionnelle. Elles seront personnelles (gestion du changement occupationnelles (polyvalence, ingéniosité) et cognitives (esprit d’analyse, discernement). Non spécifiques à une occupation particulière, elles permettro environnements de travail. Actuellement, cet ensemble de compétences n’est pas intégré aux programmes de formation minière.

Cette automatisation dans le secteur minier est une tendance déjà bien ancrée au Québec, et personne ne peut l’ignorer. Le transfert des emplois mo compétences techniques et scientifiques devient inévitable. Il apparaît donc important que les programmes de formation menant à l’obtention d’un diplô aux nouvelles réalités imposées par l’automatisation, la robotisation et les technologies de l’information dans secteur minier. D’ailleurs, près d’une qu présentés dans l’outil REPÈRES sont mis à jour régulièrement par l’Institut national des mines afin de dévoiler notamment les compétences demand tâches associées aux différents emplois occupés. De plus, l’Institut tente de démontrer, grâce à ses publications, les changements que suscitent l’innovation. 

Conclusion

L’émergence et la croissance de l’automatisation dans les activités d’exploration et d’exploitation minières ainsi que dans le traitement du minerai pencher sur les connaissances et les compétences qui seront essentielles aux travailleurs miniers. En matière de compétence numérique, il est difficile d’habiletés et d’attitudes génériques, applicables en tout temps et dans tous les contextes. La réussite repose plutôt sur une combinaison judicieuse de futurs diplômés du secteur, des industries québécoises et une adaptation du profil de compétences établi par les conseillères et conseillers d’orientation.

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