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Rapport annuel de gestion 2021-2022 

16 décembre 2022
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Page couverture du Rapport annuel de gestion 2021-2022

Publication complète

 

Faits saillants

1- Modèle d’intervention — L’insertion sociale et professionnelle des travailleurs autochtones : des pistes claires pour contribuer concrètement et efficacement

Véritable bassin potentiel de travailleuses et de travailleurs, la main-d’oeuvre autochtone est essentielle à la réussite du secteur minier québécois. Souvent à proximité de plusieurs sites miniers, de plus en plus de travailleuses et travailleurs autochtones sont embauchés au Québec. L’Institut national des mines a collaboré à la publication de l’auteure Dre Émilie Deschênes, professeure universitaire. Dans cet ouvrage, réalisé également en partenariat avec la Commission de développement des ressources humaines des Premières Nations du Québec, l’Institut national des mines s’est intéressé particulièrement à l’employabilité de la main-d’oeuvre autochtone sous l’angle de la formation.

2 - Engins hybrides et électriques dans le secteur minier au Québec : perspectives, analyses et besoins de formation

Grâce à une enquête menée auprès de plus de 25 mines actives et projets miniers du Québec à l’été 2021, l’Institut national des mines a pu situer le Québec dans cette transition vers les engins hybrides et électriques et évaluer les besoins de formation associés. Le rapport révèle notamment que, d’ici 2030, 46 % des mines et des projets miniers sondés et qui seront actifs auront besoin que la majorité des mécaniciennes et des mécaniciens à leur emploi aient suivi une formation qualifiante en entretien d’engins miniers hybrides et électriques et qu’un défi majeur sera la disponibilité d’une main-d’oeuvre qualifiée.

3 - Avis aux ministres — Recommandations visant à former une main-d’oeuvre minière apte à réaliser l’entretien des engins hybrides et électriques

Reposant principalement sur les résultats du rapport de recherche Engins hybrides et électriques dans le secteur minier au Québec : perspectives, analyses et besoins de formation, cet avis présente des recommandations aux ministres de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur. Celles-ci visent à faire en sorte que le réseau éducatif québécois soit prêt à relever le défi que représente l’accroissement de la demande de mécaniciennes et de mécaniciens d’engins de chantier aptes à entretenir les futures générations d’engins, dont font notamment partie les modèles hybrides et électriques. Il est recommandé d’actualiser l’offre de formation en mécanique d’engins de chantier.

4 – Les tendances générales en formation minière 2021-2022

Réalisées à partir de la veille informationnelle hebdomadaire de l’Institut, deux publications sont produites chaque année afin de documenter les tendances innovantes en formation minière à l’échelle mondiale. Au-delà des nouvelles technologies qui continuent de façonner le paysage minier, le développement durable, l’employabilité et l’adaptabilité professionnelle de la main-d’oeuvre sont les tendances décelées dans la première partie de l’année. Favoriser le développement des compétences numériques dans le secteur industriel 4.0 demeure un enjeu pour lequel des efforts doivent continuer à être fournis. Dans la seconde partie de l’année, le deuxième rapport semestriel a mis de l’avant l’hyperpersonnalisation en formation, l’intelligence artificielle et l’environnement au coeur des principales tendances révélées. Outre les nouvelles technologies en éducation et dans le secteur minier, la préoccupation des entreprises minières à l’égard de leur empreinte climatique les amène à adopter de nouvelles façons de faire, notamment en matière d’utilisation et de gestion de l’énergie. L’augmentation de l’utilisation d’engins miniers électriques ressort comme une tendance forte des initiatives de développement durable de ces entreprises.

 

5 - Un article dans la revue internationale Géologues

En juin 2021, l’Institut national des mines a collaboré à la réalisation d’un article portant sur la formation québécoise menant à la profession de géologue, l’une des plus recherchées à l’horizon 2023. Intitulée « La formation des géologues et les investissements miniers au Québec », cette publication met en relief entre autres la relation entre le nombre d’inscriptions au baccalauréat en géologie au Québec et l’aspect cyclique des investissements miniers. Pour une meilleure compréhension du cheminement scolaire québécois, celui-ci a été comparé avec celui de la France où des similitudes et des différences ont été relevées. En complément d’information, les programmes de collaboration universitaires pour la formation de géologue existants entre le Québec et la France sont listés.

 

6- Reconnaissance des acquis et des compétences dans la formation minière

L'Institut national des mines a mandaté les chercheurs Rachel Bélisle et Eddy Supeno du Centre d’études et de recherches sur les transitions et l’apprentissage (CÉRTA) de l’Université de Sherbrooke pour qu’ils réalisent un rapport sur le parcours en reconnaissance des acquis et des compétences (RAC) de travailleuses et travailleurs du secteur minier. Quatre centres de services scolaires (CSS), de trois régions minières d’importance, l’Abitibi-Témiscamingue, la Côte-Nord et le Nord-du-Québec, ont accepté de participer à cette étude documentant les parcours en RAC-FP dans quatre programmes du secteur minier : forage au diamant, extraction de minerai, conduite de machines de traitement du minerai et conduite de machinerie lourde en voirie forestière. L’étude révèle notamment que l’obtention d’un DEP du secteur minier par voie de RAC-FP s’inscrit dans un projet familial ou professionnel, que la démarche est encore peu connue du grand public, que le bouche-à-oreille est la source d’information la plus courante et qu’à ce jour, peu d’employeurs du secteur minier semblent faire la promotion de la RAC pour que des membres de leur personnel obtiennent un DEP en demande dans l’entreprise. Le rapport sera lancé au début de l’automne 2022.

7- Formation courte en environnement minier : un partage d’expertise québécoise au Maroc

En vue d’approfondir et de concrétiser encore davantage la collaboration avec le Maroc, l’Institut national des mines et le ministère de la Transition Énergétique et du Développement Durable du Royaume du Maroc ont conclu leur deuxième année de coopération par l’organisation d’une formation courte en environnement minier destinée à renforcer les capacités de formatrices et de formateurs marocains provenant tant des établissements d’enseignement que de l’administration publique du Royaume. Cette formation, offerte de la fin mars jusqu’à la fin avril 2022 par les professeures et les professeurs de l’Institut de recherche en mines et environnement (IRME) de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT), proposait l’étude des meilleures pratiques existantes au Québec en matière de restauration de sites miniers. Cette formation a permis aux établissements d’enseignement universitaires et techniques spécialisés dans le secteur minier ainsi qu’au ministère de la Transition Énergétique et du Développement Durable du Royaume du Maroc d’étoffer leurs capacités relativement au processus de mise en place et d’évaluation de plans de fermeture de sites miniers.

 

8- Douze pays représentés au colloque annuel de l'Institut national des mines

Près de 190 participantes et participants ont assisté au 6e colloque annuel de l’Institut national des mines qui se tenait le 25 novembre 2021. Intitulé « Employabilité et adaptabilité professionnelle pour une main-d’oeuvre qualifiée et compétente », l’événement a présenté, en ligne et gratuitement, quatre conférences répondant aux besoins des établissements d’enseignement d’ici et d’ailleurs, de plusieurs organisations,
associations, ministères et organismes gouvernementaux du Québec, du Canada et de l’international ainsi que des entreprises et fournisseurs du secteur minier. Les conférences portaient sur l’insertion de la main-d’oeuvre autochtone, la reconnaissance des acquis et des compétences, la place des engins hybrides et électriques dans le secteur minier québécois et le projet minier Nouveau Monde Graphite.

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Nos défis 2022-2023

  • Déterminer les facteurs de persévérance scolaire des apprenantes et apprenants autochtones;

  • Concevoir une étude sur les compétences à acquérir pour oeuvrer dans le secteur minier — en collaboration avec le Groupe MISA (Mines, Innovations, Solutions, Applications) et l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue;

  • Réaliser la première phase d’un projet-pilote de plateforme Web regroupant les différentes formations minières disponibles en ligne de l’ensemble du réseau interordre;

  • Réaliser le premier colloque de l’Institut national des mines en mode hybride (en présentiel et en simultané sur le Web);

  • Proposer un avis aux ministres pour actualiser l’offre de formation minière.

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L'Institut en chiffres, c'est : 

· 18 membres du conseil d’administration; dont 16 en poste actuellement provenant du milieu de l’éducation, du secteur minier au Québec ainsi que des membres représentant des sous-ministres du MEES, MERN et MTESS;

·  7 employées et employés

·  80 partenaires du secteur de l’éducation et du secteur minier ont participé aux activités et travaux de recherche;

·  6 750 abonnées et abonnés à l’infolettre MineAvenir, aux articles publiés, aux diverses publications et médias sociaux;

· 60 publications et articles;

6 conférences.

 

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