L’Institut national des mines à la rencontre des conseillères et conseillers d’orientation du Québec




Le colloque de l’Ordre des conseillers et conseillères d'orientation du Québec (OCCOQ), sous le thème « Ensemble, portons les enjeux actuels de l'orientation », battait son plein du 7 au 9 juin derniers et a réuni près de 600 participantes et participants.
Le colloque a regroupé des ateliers, des conférences et des activités ainsi qu’un salon des exposants où l’Institut national des mines a tenu un kiosque dans le but de faire découvrir la formation minière ainsi que les métiers et professions s’y rattachant. Dans le cadre de sa stratégie d'attraction nationale, l’Institut national des mines a recueilli des données auprès de l’industrie sur ses besoins de main-d'œuvre afin de cibler les formations les plus recherchées menant au secteur minier tant au niveau professionnel, collégial qu’universitaire. Par le biais de vidéos et de portraits, les conseillères et conseillers d’orientation ont pu en apprendre un peu plus sur ces formations du secteur minier, mais plus particulièrement sur le diplôme d’études professionnelles en mécanique d’engins de chantier, le diplôme d’études collégiales en Technologie minérale et le baccalauréat en génie minier.
Par la suite, la conférence intitulée « Se réorienter grâce à la reconnaissance des acquis et des compétences (RAC) : le cas du secteur minier » a été offerte par les chercheurs de l’Université de Sherbrooke, Mme Rachel Bélisle et M. Eddy Supeno, ainsi que le conseiller à l’innovation et à la recherche de l’Institut national des mines, M. Nicholas Théroux. Cette conférence avait pour objectif de mieux faire comprendre l’essence même de la démarche RAC et le processus de réorientation qui peut y être associé. Dans le contexte actuel de rareté de main-d’œuvre, la conférence a mis en lumière la démarche RAC, processus qui s’avère fort pertinent pour contribuer à augmenter l’employabilité des personnes ayant de l’expérience sur le marché du travail. L’étude dont il était question a documenté le parcours de personnes ayant entrepris une démarche de RAC dans une formation professionnelle menant au secteur minier.
Par le biais de cette recherche, encore une fois, l’Institut effectue la promotion de diverses initiatives favorisant l’accès à la formation et à la diplomation dans le secteur minier. La conférence s’est terminée avec Mme Joanie Guillemette-Simard, conseillère en orientation, qui a fait part d’un projet RAC qu’elle a réalisé en collaboration avec l’ancienne mine Matagami et le Centre de formation professionnelle de la Baie-James. En effet, en juin 2022, la mine Bracemac-McLeod de Glencore, surnommée la mine Matagami, a fermé ses portes et la fin des activités de cette mine a entraîné la perte d’emploi de plusieurs travailleuses et travailleurs. L’entreprise souhaitait tout faire pour aider ses employés à trouver un emploi à la suite de la fermeture, c’est pourquoi la démarche RAC leur a été offerte. Les employés ont été valorisés par cette expérience et ils ont éprouvé une grande fierté puisque, pour certains, cela représentait leur tout premier diplôme. D’ailleurs, l’Institut national des mines a écrit un article à ce sujet en mars dernier.
Par ce colloque, l’Institut national des mines répond à un des objectifs de sa nouvelle planification stratégique, soit de démystifier la formation minière québécoise auprès des professionnelles et des professionnels en orientation. Grâce à sa participation au colloque, l’Institut espère accroître l’attraction d’élèves ainsi que d’étudiantes et étudiants dans des formations menant vers le secteur minier. De plus, la démarche RAC est un processus menant à la diplomation et favorisant l’employabilité et l’adaptabilité professionnelle.