Le ministre de l’Éducation, M. Bernard Drainville, discute des enjeux de formation dans le secteur minier
Comme centre de recherche en formation dans le secteur minier, l’Institut national des mines a eu l’honneur, le 17 octobre dernier, de recevoir le ministre de l’Éducation, M. Bernard Drainville. L’organisation a pu échanger avec ce dernier sur les enjeux de la formation dans le secteur minier et lui présenter les dernières publications et les projets en cours.
Par son rôle-conseil auprès des ministres de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, l’Institut a d’abord fait un retour sur les publications concernant les engins miniers hybrides et électriques, notamment les recommandations visant à former une main-d’œuvre minière apte à réaliser l’entretien des engins hybrides et électriques dans le secteur minier. L’INMQ a fait valoir la nécessité de créer ou de mettre à jour la formation afin de faire face à l’électrification des engins de chantier dans le secteur minier, notamment de soutenir les initiatives visant le développement de programmes de formation de courte durée relatifs à l’entretien des engins hybrides ou électriques. D’ailleurs, l’Institut a souligné l’importance de la toute nouvelle attestation d’études professionnelles (AEP) pour une formation en mécanique d'engins de chantier hybrides et électriques qui a vu le jour au CFP Baie-James. Les apprenantes et apprenants pourront ainsi mettre à jour leurs compétences dans le cadre d’un programme court et flexible. Cette nouvelle formation favorise ainsi une volonté du ministre de l’Éducation, celle de moderniser la formation professionnelle.
L’Institut a aussi profité de cette visite pour parler du rayonnement de l’outil d’accompagnement des Premières nations et des Inuit en formation professionnelle ayant pour but de mieux comprendre les enjeux liés à la persévérance scolaire des élèves. Cette publication a d’ailleurs suscité de l’engouement partout au Québec et continuera d’être diffusée sous forme de conférences dans les prochains mois en collaboration avec le ministère de l’Éducation.
Ensuite, l’INMQ s’est attardé à l'alternance accrue dans les programmes miniers, en cohérence avec la vision du Gouvernement du Québec sur le sujet de la concomitance. Les objectifs de cette étude portaient sur les enjeux, opportunités et conditions gagnantes liés à l’implantation de l’alternance accrue dans les programmes d’études du secteur minier. La recherche a permis d’explorer le potentiel de l’alternance accrue et d’encourager la réflexion chez les membres du personnel des centres de formation participants.
Finalement, l’Institut a présenté sa toute dernière étude intitulée « L’impact du traitement des minéraux critiques et stratégiques (MCS) sur la formation minière au Québec : le cas des mines de lithium et de graphite ». Portant sur les besoins de formation pour la main-d’œuvre travaillant dans les usines de traitement du minerai des mines de lithium et de graphite au Québec, cette première phase d’une programmation de recherche a permis d’identifier les programmes d’études ou de formation du Québec pouvant être influencés par l’accroissement des activités minières associées au traitement des minerais de lithium et de graphite. La programmation de recherche permettra notamment dans la prochaine année d’évaluer DEP en Conduite de machines de traitement du minerai.
Une rencontre fort enrichissante entre l’équipe de l’Institut national des mines et l’équipe du ministre de l’Éducation. D’ailleurs, ce dernier a salué la performance de l’organisation, son agilité et la qualité de ses travaux et projets.
Rappelons que l’Institut a pour mission d’anticiper les besoins de formation pour rendre le secteur minier québécois plus compétitif et plus vert tout en s’assurant que les établissements d’enseignement du Québec forment leurs élèves, leurs étudiantes et leurs étudiants en cohérence avec l’évolution de l’industrie minière. L’INMQ a pu réitérer l’importance de l’actualisation de l’offre de formation au Québec.